Pourquoi quitter Whatsapp ?

Beaucoup d’entre nous se sont laissés séduire par cette application pour ordiphone très largement répandue et qui permet d’échanger des messages textuels, vocaux ou vidéos entre membres d’un groupe familial, amical ou professionnel.

Initialement développée pour apporter aux smartphones une solution de messagerie par internet sans publicités, avec chiffrement des échanges, à la fois simple, gratuite et respectueuse des données personnelles, elle a rencontré un succès grandissant au début des années 2010, jusqu’à attirer les convoitises des GAFAMs qui, bien entendu, se sont écharpés pour dévorer la jeune pousse.
C’est FaceBook (aujourd’hui Meta) qui remporte la mise en 2014 pour la somme inégalée à ce jour de plus de 21 milliards de dollars. Et son PDG, la main sur le coeur, d’assurer aux utilisateur·ice·s que jamais, Ô grand jamais, il ne reviendrait sur le principe de respect de la confidentialité qui a présidé au développement du logiciel.
Mais un tel pactole pour une application gratuite et sans pubs, il fallait être né bisounours pour s’étonner lorsqu’en 2021, une fois les 2 milliards de téléchargements dépassés, de nouvelles conditions d’utilisation autorisant le partage de données avec FaceBook et Instagram (propriétés de Meta) s’imposent à tous les utilisateurs.

Certes les échanges restent chiffrés, protégeant leurs contenus, mais le reste est transmis aux algorithmes de profilage et aux IAs de Meta, comme votre identité, vos coordonnées, la liste de vos contacts, vos données de géolocalisation, et la liste est longue. Pour aller plus loin, vous pouvez consulter et partager cet argumentaire sous forme de conversation Whatsapp, qui se conclut par la proposition d’une alternative sous licence libre et qui ne sera donc jamais à vendre : Signal.
Et si vraiment vous ne parvenez pas à convaincre vos contacts à basculer, faites leur suivre ce guide d’autodéfense à destination des utilisateurs de Whatsapp, cela peut donner à réfléchir…

Extrait de notre newsletter "Actus du numérique à l’UBAPAR" Numéro 14.